Cette fiche a été réalisée à l'aide du site web DoraNum (Inist-CNRS, Plan de gestion de données : Fiche synthétique, 2023).
Une bonne pratique de la recherche
De plus en plus utilisé
Le contexte politique va en faveur de l’Open Data. Le Plan de gestion des données (PGD ou DMP) est devenu l’outil de gestion incontournable des projets de recherche pour les États et financeur·euse·s.
En France, le décret n° 2021-1572 du 3 décembre 2021 (article 6) relatif au respect des exigences de l’intégrité scientifique impose la rédaction d’un plan de gestion des données à tous les chercheur·euse·s des établissements publics contribuant au service public de la recherche et des fondations reconnues d’utilité publique ayant pour activité principale la recherche publique.
Exemples de contextes où le PGD/DMP est exigé
La Commission européenne a généralisé le PGD/DMP pour tous les projets du programme Horizon Europe.
Il en est de même pour les projets ANR depuis 2019.
Pour en savoir plus, parcourez le guide interactif de l'Inist-CNRS sur les exigences des financeur·euse·s :
Orienté libre accès
Le PGD/DMP est très lié au principe du libre accès aux données de recherche.
En fonction de votre choix et de vos contraintes en matière de partage, des critères sont à définir, afin de répondre aux principes FAIR.
À noter, un PGD/DMP peut être établi aussi bien dans une optique de partage des données que pour des données en accès restreint ou fermé, total ou partiel. Le PGD/DMP mentionnera dans ce cas les raisons de non partage.
Exemples de questions que le PGD/DMP amène à se poser
- Quelles métadonnées renseigner ?
- Faut-il des outils spécifiques pour accéder aux données ?
- Quelle licence correspond à vos souhaits et/ou contraintes de partage ?
- etc.